Session du Grand Conseil
La session du Grand Conseil des 31 octobre et 1er novembre 2024 a été l’occasion pour les élu-es du Centre de soutenir un concept de la mobilité genevoise qui soit en adéquation avec les nouvelles habitudes de déplacements et du transfert modal effectué par la population. Nos députés ont également abordé leur Motion pour faire la lumière sur la rupture de la conduite d’eau potable afin d’améliorer l’information des Genevois et de clarifier les rôles et les missions des communes, de l’Etat et des établissements publics en cas d’urgence.
Plans d’action 2024-2029 pour des mobilités actives et professionnelles plus efficaces !
L’économie genevoise ne peut se passer d’un transport professionnel qui contribue à sa prospérité et le bon fonctionnement des activités et aux chaînes d’approvisionnement. Mais tout comme la mobilité privée, les transports professionnels sont soumis aux contraintes de la congestion routière et les conflits autour de l’occupation de la chaussée par tous les usagers de la route.
Les députés du Centre ont soutenu toute une série de mesures pour réduire ces nuisances : mutualisation des véhicules et des espaces, création d’un macaron professionnel, prévoir des zones prioritaires pour le transport professionnel, aménager des parkings spécifiquement dédiés aux poids-lourds.
En ce qui concerne la mobilité active – stratégies pour les piétons et les vélos – les objectifs ambitieux poursuivis par le plan d’action visent à promouvoir la marche à pied et les déplacements à vélo par l’aménagement d’itinéraires sécurisés et de réseaux de mobilité partagés. Les députés du Centre ont accueilli favorablement les mesures consistant à assurer la continuité des itinéraires cyclables, développer des titres de transport multimodaux (transports publics – vélo par exemple), et améliorer la sécurité sur les chaussées communes entre piétons et vélos.
Rupture d’une conduite d’eau potable : clarifions les rôles de chacun pour mieux protéger les Genevois !
Le 29 septembre dernier et les quatre jours qui ont suivi la rupture d’une conduite d’eau potable alimentant plus de 40’000 habitants ont mis en lumière des insuffisances de la part des SIG et des autorités cantonales de notre canton. Cet événement a souligné l’impréparation patente dans la gestion d’une situation de crise qui laisse présager le pire si cette pollution de l’eau potable avait entraîné des conséquences sanitaires et humaines plus graves.
Les députés du Centre ont déposé une motion urgente afin d’éviter qu’une telle gabegie ne se reproduise à l’avenir. Car de toute évidence les dysfonctionnements, reconnus par les principaux acteurs, interrogent sur les capacités collectives de répondre à ces situations d’urgence.
Le Centre demande la mise en place d’un système numérique cantonal, facile d’utilisation et accessible à tout un chacun, proposant des informations, des conseils, des démarches à suivre et des mises à jour en temps réel d’une telle situation d’urgence.
Cet incident a mis en lumière une demande répétée de la part des magistrats communaux qui se sont retrouvés face à l’absence d’interlocuteurs ou de décideurs capables de les aiguiller dans leur réponse face à la crise. Notre motion demande de clarifier la chaîne de décision et de délégation aux différents échelons du canton sur les rôles de chacun, sur quelles opérations mener et à qui incombe tel domaine d’intervention.
Le Centre soutient le financement du futur collège et école de culture générale Noëlla-Rouget à Meyrin
Le Grand Conseil a voté à l’unanimité le crédit d’investissement de CHF 190 millions pour la construction du futur collège Noëlla-Rouget qui accueillera 1400 places supplémentaires pour la filière gymnasiale, la formation de culture générale ainsi que des classes spécialisées de l’office médico-pédagogique. Une grande partie des bâtiments utiliseront des matériaux durables et du bois, tout en respectant le biotope et la faune locale. Le futur établissement porte le nom de Mme Noëlla-Rouget, résistante française et déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Elle s’installera à Genève en 1947 et demandera la grâce présidentielle pour l’homme qui l’avait fait arrêter en 1943.
Pour la libération des prisonniers politiques détenus par l’Azerbaïdjan à la suite de l’annexion du Haut-Karabagh
Les députés du Centre ont soutenu une résolution d’initiative cantonale envoyée aux chambres fédérales pour que la Suisse prenne des mesures fortes pour exiger la libération des prisonniers politiques alors que l’Azerbaïdjan s’apprête à accueillir la COP29. La Suisse ne peut rester silencieuse et doit exiger le respect des droits de l’Homme, du droit humanitaire et de la liberté d’expression. Autant de principes bafoués par Bakou.
L’Arménie n’a pas besoin d’amis silencieux, elle a besoin d’alliés actifs, qui défendent les vivants. La Suisse, et qui plus est Genève, héritière des valeurs humanitaires, doit agir pour que la dignité des Arméniens du Haut-Karabagh soit restaurée.