Le manque de places en crèche est aujourd’hui l’une des principales préoccupations des familles à Genève. Cette situation pèse également sur l’économie genevoise, en la privant d’une importante main-d’œuvre en période de pénurie.
Ce texte prévoit des objectifs ambitieux pour les familles. Nous prévoyons de passer d’un taux d’offre d’accueil en crèche pour enfants en âge préscolaire de 38% actuellement à 50% en 2030, et même 75% en comptant les structures d’accueil complémentaires comme l'accueil de jour : il faut offrir des solutions de gardes diverses pour répondre aux différents besoins
Les mécanismes principaux proposés par l’initiative:
Mise en place d’un système d’incitation financière pour les communes,
fonctionnant sur la base du nombre de place de crèches. Chaque commune sera appelée à verser un acompte à la Fondation pour l’accueil préscolaire, qui ne lui sera retourné que si cette dernière offre effectivement des places d’accueil en nombre suffisant, la distribution étant fondée sur le nombre de places offertes.
Introduction d’un véritable financement cantonal des places de crèche.
A ce jour anecdotique, le financement cantonal passera à un tiers du coût total des structures, via un financement à la Fondation pour l’accueil préscolaire, ainsi qu’un financement direct pour l’accueil complémentaire.
Création d’un guichet cantonal pour les parents,
offrant davantage de simplicité et de transparence. Un tel service offrira une meilleure information, ainsi qu’une visibilité renforcée du nombre de places disponibles et du temps d’attente.
Plafonnement à 10% du revenu
Ce plafonnement de la participation des parents constituera un soutien indispensable au pouvoir d’achat des jeunes familles, ainsi qu’un encouragement pour les parents à poursuivre leur activité sur le marché du travail. Il est calculé sur la base du « revenu déterminant unifié »
Ce texte prévoit des objectifs ambitieux pour les familles. Nous prévoyons de passer d’un taux d’offre d’accueil en crèche pour enfants en âge préscolaire de 38% actuellement à 50% en 2030, et même 75% en comptant les structures d’accueil complémentaires comme l'accueil de jour : il faut offrir des solutions de gardes diverses pour répondre aux différents besoins