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Session du Grand Conseil

Les sessions parlementaires des 26, 27 septembre, 3 et 4 octobre 2024 ont abordé l’importante thématique de la défense des instruments de notre démocratie directe. A la suite des révélations sur les fraudes présumées dans la récolte rémunérée de signatures nécessaires pour le lancement d’initiatives et de référendums, les députés du Centre ont soutenu une motion demandant d’améliorer le contrôle de ces sociétés.    

Récolte de signatures rémunérée : Le Centre soutient des mesures pour améliorer la protection de notre démocratie directe !

La récolte de signatures rémunérée est encadrée. Si le paiement à la signature est prohibé, il est possible de rémunérer cette activité au forfait. L’on sait que ce service est moins utile pour les partis politiques traditionnels qui peuvent compter sur leurs membres et militants pour récolter les signatures nécessaires au lancement de leurs initiatives ou référendums, mais il est souvent indispensable pour les groupes d’intérêt de citoyens ou associations qui n’ont pas les forces vives suffisantes pour assumer les délais légaux de dépôt des signatures.

Les récentes fraudes présumées d’une société spécialisée dans la récolte de signatures constituent une menace inquiétante sur la sécurité de notre démocratie directe. Afin de garder notre démocratie aussi vivante que sûre, les députés du Centre ont signé et voté une motion du député Esteban demandant d’améliorer le contrôle de ces sociétés, de prendre des mesures en amont pour sécuriser le processus de récolte et d’envisager un système de signature d’initiatives et référendums par voie électronique afin de faciliter l’engagement citoyen.

Deal de drogue aux Pâquis : Le Centre soutient la pétition des habitants et demande plus d’informations sur le plan crack du Conseil d’Etat.

Dans leur pétition « 2013-2023 : 10 ans de deal autour des écoles des Pâquis, ça suffit ! », des habitants du quartier des Pâquis demandent la mise en place d’un périmètre de sécurité sans drogue autour de l’école de Pâquis-Centre et de l’école de Zurich. La réponse du Conseil d’Etat se borne à rappeler que les actions de la police ont empêché une augmentation du nombre de dealers et de consommateurs. Le problème du deal de rue reste néanmoins entier et a vu l’apparition du crack parmi les stupéfiants de plus en plus consommés à Genève.

Insatisfaits du rapport du Conseil d’Etat et désireux de répondre concrètement aux préoccupations des habitants, les députés du Centre ont renvoyé la pétition au Conseil d’Etat afin d’avoir plus de précisions sur les actions entreprises par la police cantonale.

Le Centre fait voter son projet pour transformer des locaux administratifs en logements !

Déposée par l’ancien député du Centre, Jean-Charles Lathion, la motion du Centre demande aux autorités cantonales d’étudier les possibilités de reconversion en logements des nombreux bureaux de l’administration situés en Vieille-Ville. La surface locative est estimée à 28’000 mètres carrés, soit 325 appartements de 4 pièces qui pourraient être mis à disposition de la population. Les objectifs sont évidemment d’améliorer l’offre de logements à Genève mais aussi de redynamiser la vie dans l’hypercentre de Genève.

Pour un service postal plus proche des habitants !

La réforme de la Poste Suisse a conduit au transfert de missions postales vers des prestataires affiliés qui remplissent les rôles d’accueil et de service aux clients comme des épiceries, pharmacies et mairies. A Genève, ce sont 21 postes en site qui ont été fermées depuis 2012, le plus souvent malgré la vive opposition de la commune concernée et de sa population. Ces interrogations démontrent combien les communes, notamment les plus petites et les moins densifiées, ont un attachement local fort à des structures physiques qui permettent un contact humain direct.

Les députés du Centre ont fait voter leur motion invitant le Conseil d’Etat à proposer un partenariat avec la Poste, afin de partager, voire à déléguer, les prestations de proximité en vue d’un service public qui réponde aux besoins, au plus proche des communiers.

Ce nouveau partenariat permettrait non seulement de garantir un service public de proximité sur l’ensemble du territoire genevois mais encore de décharger une partie de l’administration cantonale à travers une série de tâches décentralisées réalisées en collaboration avec les structures postales existantes.

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